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LE RÊVE AFRICAIN: POUR UNE AFRIQUE AFRICAINE
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29 août 2012

Afrique : un système éducatif complexé

Asphyxiée dans une condition sordide imposée par nos potentats. Ces derniers ne renâclent à répéter leur « amitié avec les enfants » du pays à chaque occasion solennelle. Or par leur obséquiosité exacerbée, ces enfants, ce peuple, ne cessent de devenir de plus en plus déboussolés. En effet, l’Education nationale se dégrade à mesure que les jours avancent. L’École est dépouillée de tout son sens social, instructif et, encore bien loin, éducatif au point qu’elle « devient aujourd’hui  une garderie d’enfants ». C’est la rengaine des sortants de l’ancienne École (l’école ante-démocratie).  Le programme scolaire est mutilé d’année en année. Les matières étudiées sont tout à fait loin de la réalité sociale. Les écoliers sortent le matin chez leurs parents pour s’évader excessivement à l’étranger sans sortir de leur région : l’école ne  s’adapte pas à son milieu, alors qu’elle doit être un tremplin pour s’élever d’abord dans la société où l’on est ancré. Ça se solde par des contradictions dans les comportements des jeunes et des faux problèmes insolubles dans la société.
Encore pire ! Généralement, des profs, compétents certes, mais se trouvant mal imprégnés de ce dont ils se trouvent chargés car jamais ou presque jamais concret. Conséquence, les élèves en sortent embrouillés, paumés dans la brume bref complètement dans l’illusion, dans la théorie.
À l’université la fibre naturelle progressiste bien longtemps déviée  ou presque, les connaissances et les orientations de l’étudiant s’en trouvent tournées vers le superficiel c’est-à-dire vers la course à la notation et les observations arithmétiques des profs. Des profs, faute d’inspection digne de ce nom,  qui ne se présentent qu’à l’occasion car absorbés par leur autre principal emploi plus rentable que la craie ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas envie d’être dans l’amphi.
Bon nombre d’étudiants pauvres (c’est-à-dire aussi ni d’ascendants cadres ou politiques dans l’aristocratie bourgeoise) peuvent en sortir jamais formés mais seulement tentés den ’être mais aussi déçus se trouvant ainsi à la risée du sordide. La question de l’avenir n’est pas la pertinente mais plutôt le présent. Des étudiants d’ascendants moins impécunieux sont pistonnés aux plus hauts postes et se trouvent face à la réalité matérielle de leur société sans jamais songer d’apporter de réponses matérielles aux problèmes qu’elle peut poser.  Tel est le sort que nos dirigeants assoiffés de pouvoir dévorant_ pourtant parfois bien instruits mais mal éduqués_ nous réservent. Ainsi également en plus, la réalité mondiale nous échappe. La tentative de notre formation qui a toujours été sur le “grand mondial“ est inaboutie car faite, en effet, sur un soubassement bancal : à force de vouloir étudier l’autre, dans un complexe honteux, et sans atteindre cet autre on se méconnait en plus.
Nous Étudiants déboussolés, mal avertis et pourtant conscients de nos lourdes bourdes par des voix sages étouffées, encore devrions-nous épier une manne, une main salvatrice d’on ne sait qui ?
Nous avons des problèmes et nous nous devons d’en être les solutions ! L’engagement aveugle d’honneur ensuite l’honneur vivace !
Comme le dit une maxime africaine « la connaissance mère est la connaissance de soi ».

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