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LE RÊVE AFRICAIN: POUR UNE AFRIQUE AFRICAINE

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13 septembre 2012

"COMMUNAUTE INTERNATIONALE": une bande de sanguinaires.

La vie rendue mélancoliquement foudroyante.
Plus qu’aujourd’hui, jamais l’homme n’a atteint l’apogée de sa sauvagerie. Pas d’illusion. La violence est entretenue par des superpuissances du monde. Celles qui rechignent à prôner la paix dans le monde en continuant la modernisation sauvage et la sophistication de leurs instruments de torture, de mort et de guerre. Celles qui légifèrent un « droit de guerre » sans essayer de bannir à jamais la possibilité de guerre. Celles qui profèrent la « non-prolifération » des armes en prenant soin de materner les leurs. Celles qui, enfin, sont prêtes à sucer du maximum de sangs humains pour maintenir leur vampirisation.  Pour dire que l’iniquité est nouvellement légiférée, la tuerie massive nouvellement légitimée, l’anthropophagie nouvellement insérée dans la déontologie politique des fourriers de la superpuissance mondialiste. Bref, de nos jours l’hypocrisie de ces derniers n’est plus qu’un truisme.  Les supermoinspuissants y sont acculés face à des bombes volcaniques, face à des volcans météorites et des soldats inhumains mais aussi face à des dollars, des euros et même des dinars.  Aujourd’hui on nous fait penser qu’il n’ya pas plus d’idiotie que de dire que cela n’est pas normal. Mais ce sont des âmes qui sont arrachées sans jamais savoir de quoi et pourquoi meurent-elles. Alors osons dire que ce n’est pas normal. Et ce n’est pas normal ! Il faut apprivoiser l’Occident sauvage.
En réalité ce soit-faisant «Communauté internationale» qui répugne ne serait autre chose que, en plus de leurs acolytes, que cet aréopage d’antipathiques dominants. Ces vampires continuent à sucer le sang  frais des peuples qui refusent de lécher leurs caprices en ayant le culot d’arguer une norme internationale furibonde pour assurer leur survie nécessiteuse de l’effluve de chair carbonisée sous peine d’être asphyxiée. On a fait l’apologie de la mort de Kadhafi des libyens avec, après qu’il a été accueilli sous les vivats de ces sanguinaires qui l’ont tué dès que l’occasion s’est présentée. Aujourd’hui, le pays pleure de la mort de ce Kadhafi pas plus contesté par une partie de son peuple que le président Obama l’imposteur ou le président français, Sarkozy nazifié. Non nous faut-il de  parler de la Côte d’Ivoire où son président M. Gbagbo arbitrairement arrêté et humilié sous les bombes d’encore de ce Sarkozy aux multiples versants funèbres. N’est-ce pas cet ange du trépas qui lança « M. Gbagbo et son épouse ont encore leur avenir en mains ». N’est-ce pas là, lui, le premier à annoncer sa soif du sang ivoirien ? L’international économiste, la grosse légume qui a “impressionné“ M. Sarkozy par son parcours, le fourrier de l’ivoireté, hélas, nommé dans un bain de sang par la « Communauté internationale » à la présidence de Côte d’Ivoire qui, depuis, s’enfonce de plus en plus dans l’abîme. Où est-elle cette « Communauté », celle-là  qui avait bouché la trompette ? Elle est là, là-bas assise sur son fauteuil édénique, devant son écran géant, zieutant des morts tombés dans le sillage de ses balles, scènes de morts et de mutilés commentées par des journalistes venimeux.            
 L’atrocité généralisée est légitimée par le « droit international dévorant », présentée encore sous d’autres cieux  sous des impulsions religieuses toujours pour occulter l’intention hégémonique. L’imposture de la religion rend la vie encore plus cruelle avec des guerres dites religieuses fourrées de racisme, de haine ethnique, de xénophobie, du nazisme redoré. Elle est devenue bouc émissaire pour justifier le dolorisme. Ces guerres occasionnent des scènes contre-religieuses (viol, exploitation, massacres…) ce qui les dépouille de toute leur sincérité en effet.
Tout est radical et erroné qui est extra-occidental : l’Islam blacklisté ; le barbu et terrorisme… Tout est inapte à la pacification qui est hors de l’Occident : l’Iran et le nucléaire. D'ailleurs ce dernier a-t-il fait Hiroshima, Nagasaki ou Irak ? A-t-il été au Vietnam ou en Afrique pour dépecer les populations ?   Qui a arrosé du sang en 1977 le Camp de Thiaroye ? La route est systématiquement barrée à tout qui aspire à la prospérité tendant à les rivaliser  avec des arguties bornées. Heureusement que le Grand Timonier ait su materner le Grand Timon !  Des groupes armés gavés des euro-dollars pour alimenter l’instabilité  dans des régions « potentiellement » riches refusant de se laisser exploiter…      
Mais cette réalité cuisante à laquelle l’on a droit d’assister_ tout le monde d’ailleurs_ mais aussi que nous, avons, aussi en Afrique ,le devoir de « v ivre » ne fait pourtant que de susciter en Nous  (peuple terrassé) une réelle espérance que la « paix » dans le monde, la paix universelle dont l’ombre n’est jusque là réduite, par une bande de narcissiques, qu’à quatre petites lettres,  qu’elles pourront être multipliées à autant de nombre qu’il y aura d’hommes sur terre. Que l’autonomie sociopolitique de l’Afrique n’est pas moins une chimère que l’ascension chinoise. Cette plausibilité a néanmoins un prix, un grand. Un prix mortifère qui nous permettra de mieux revivre !                     

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29 août 2012

Afrique : un système éducatif complexé

Asphyxiée dans une condition sordide imposée par nos potentats. Ces derniers ne renâclent à répéter leur « amitié avec les enfants » du pays à chaque occasion solennelle. Or par leur obséquiosité exacerbée, ces enfants, ce peuple, ne cessent de devenir de plus en plus déboussolés. En effet, l’Education nationale se dégrade à mesure que les jours avancent. L’École est dépouillée de tout son sens social, instructif et, encore bien loin, éducatif au point qu’elle « devient aujourd’hui  une garderie d’enfants ». C’est la rengaine des sortants de l’ancienne École (l’école ante-démocratie).  Le programme scolaire est mutilé d’année en année. Les matières étudiées sont tout à fait loin de la réalité sociale. Les écoliers sortent le matin chez leurs parents pour s’évader excessivement à l’étranger sans sortir de leur région : l’école ne  s’adapte pas à son milieu, alors qu’elle doit être un tremplin pour s’élever d’abord dans la société où l’on est ancré. Ça se solde par des contradictions dans les comportements des jeunes et des faux problèmes insolubles dans la société.
Encore pire ! Généralement, des profs, compétents certes, mais se trouvant mal imprégnés de ce dont ils se trouvent chargés car jamais ou presque jamais concret. Conséquence, les élèves en sortent embrouillés, paumés dans la brume bref complètement dans l’illusion, dans la théorie.
À l’université la fibre naturelle progressiste bien longtemps déviée  ou presque, les connaissances et les orientations de l’étudiant s’en trouvent tournées vers le superficiel c’est-à-dire vers la course à la notation et les observations arithmétiques des profs. Des profs, faute d’inspection digne de ce nom,  qui ne se présentent qu’à l’occasion car absorbés par leur autre principal emploi plus rentable que la craie ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas envie d’être dans l’amphi.
Bon nombre d’étudiants pauvres (c’est-à-dire aussi ni d’ascendants cadres ou politiques dans l’aristocratie bourgeoise) peuvent en sortir jamais formés mais seulement tentés den ’être mais aussi déçus se trouvant ainsi à la risée du sordide. La question de l’avenir n’est pas la pertinente mais plutôt le présent. Des étudiants d’ascendants moins impécunieux sont pistonnés aux plus hauts postes et se trouvent face à la réalité matérielle de leur société sans jamais songer d’apporter de réponses matérielles aux problèmes qu’elle peut poser.  Tel est le sort que nos dirigeants assoiffés de pouvoir dévorant_ pourtant parfois bien instruits mais mal éduqués_ nous réservent. Ainsi également en plus, la réalité mondiale nous échappe. La tentative de notre formation qui a toujours été sur le “grand mondial“ est inaboutie car faite, en effet, sur un soubassement bancal : à force de vouloir étudier l’autre, dans un complexe honteux, et sans atteindre cet autre on se méconnait en plus.
Nous Étudiants déboussolés, mal avertis et pourtant conscients de nos lourdes bourdes par des voix sages étouffées, encore devrions-nous épier une manne, une main salvatrice d’on ne sait qui ?
Nous avons des problèmes et nous nous devons d’en être les solutions ! L’engagement aveugle d’honneur ensuite l’honneur vivace !
Comme le dit une maxime africaine « la connaissance mère est la connaissance de soi ».

29 août 2012

Une Afrique dans la méforme

Sans conteste l’honneur de l’Afrique repose sur l’assouvissement de la  postériorité d’une indépendance arrachée à son envahisseur. Or cette tâche qu’elle s’est elle-même imposée lui paraît aujourd’hui telle une corvée qui relève semble-t-il d’une gageure insoluble. Cette insolubilité atavique qui gomme la voix de son autonomie va jusqu’à réduire de facto cette indépendance à une chanson solennelle de circonstance solennelle.  Pareille occasion se pointe à l’horizon de nos dirigeants-clinquants, dans peu de temps, qui ne reprendra que le psittacisme qu’a connu la précédente encore plus pompeuse.  En  effet 2010, l’année du Cinquantenaire, a été une grande heure de souvenir, ou plutôt devait l’être, de la plupart des pays africains  scellés par le sceau de l’Occident et sous vampirisation française. Alors que la jeunesse africaine pour l’occasion devrait s’imprégner de la vraie réalité, des vraies circonstances qui donnaient à longue naissance à son présent et à ce que l’on prétend débattre à chaque circonstance annuelle et que l’on nomme sous l’appellation d’“Indépendances africaines“, les autorités nationales hantées par le faste qui puisse « épater » ces hôtes occidentaux de marque dont elles épiaient leur “éventuelle“ arrivée spectaculaire. Mais c’était aussi une période qui a vu passer  furtivement un débat qui s’est avéré stérile et parfois ridicule : le bilan des 50 ans ? quelle perspective ? ou encore est-il « digne » de fêter ? Questions que de questions. Mais questions de mirage et creuses. On ne s’était pas permis de poser la question mère de savoir même de quoi parlait-on. Qu’est-ce que c’est qu’“Indépendance“ ? qu’inclut-elle dans le cas singulier de l’Afrique ?  
La vacuité et la stérilité sont bien là. On ne peut pas dépasser une chose sans la connaître vraiment. C’est-à-dire parler d’indépendance de l’Afrique inclut forcément parler de la « dépendance africaine » dans tous ses aspects. Au lieu d’actes d’enracinement de notre vraie histoire _et dont on ne pourra sous quelques manœuvres que ce soient se débarrasser_ afin de savoir mieux ingurgiter notre opprobre au profit d’une ascension, de pitoyables décaissements de deniers publics des pauvres pour des cérémonies qui se veulent fastueuses qui en soi n’ont aucun sens que de pérenniser  matériellement et toujours notre douloureuse et intéressante  histoire d’asservissement et d’occulter une indépendance dépendante.   C’est cette conscientisation qui est cependant digne de fêter. Loin de cette réticence pour d’autres qui rechignent à penser  indigne la fête en vue de critiques pour la critique, cela sonne pour ma part comme d’insultes dardées à l’encontre des martyrs de toute l’histoire des dépecés pour la libération du continent. Car sans un sincère devoir matériel de mémoire envers ces « Clamsés », l’africain d’Afrique rend à jamais son continent rétif.
Par ailleurs, quand on veut réellement ouvrir ses yeux et parler terre à terre, un pays comme un pays africain à l’heure de nos jours injecter des milliers de millions dans la construction des soi-disant « monuments », pour ne servir que pour une prosternation de formalité, sur un territoire où les gens sont inhumés d’inégalité notoire, de pauvreté sordide et d’injustice dévorante _ et surtout à un moment où les universités publiques clopinent pour « manque de salaires » pour les  profs et des bourses non déboursées  des étudiants_ cela ne peut laisser  en réalité indifférent en tant que victimes parmi tant d’autres. Mais aussi il n’appartient à personne d’agir à notre place !

29 août 2012

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