"COMMUNAUTE INTERNATIONALE": une bande de sanguinaires.
La vie rendue mélancoliquement foudroyante.
Plus qu’aujourd’hui, jamais l’homme n’a atteint l’apogée de sa sauvagerie. Pas d’illusion. La violence est entretenue par des superpuissances du monde. Celles qui rechignent à prôner la paix dans le monde en continuant la modernisation sauvage et la sophistication de leurs instruments de torture, de mort et de guerre. Celles qui légifèrent un « droit de guerre » sans essayer de bannir à jamais la possibilité de guerre. Celles qui profèrent la « non-prolifération » des armes en prenant soin de materner les leurs. Celles qui, enfin, sont prêtes à sucer du maximum de sangs humains pour maintenir leur vampirisation. Pour dire que l’iniquité est nouvellement légiférée, la tuerie massive nouvellement légitimée, l’anthropophagie nouvellement insérée dans la déontologie politique des fourriers de la superpuissance mondialiste. Bref, de nos jours l’hypocrisie de ces derniers n’est plus qu’un truisme. Les supermoinspuissants y sont acculés face à des bombes volcaniques, face à des volcans météorites et des soldats inhumains mais aussi face à des dollars, des euros et même des dinars. Aujourd’hui on nous fait penser qu’il n’ya pas plus d’idiotie que de dire que cela n’est pas normal. Mais ce sont des âmes qui sont arrachées sans jamais savoir de quoi et pourquoi meurent-elles. Alors osons dire que ce n’est pas normal. Et ce n’est pas normal ! Il faut apprivoiser l’Occident sauvage.
En réalité ce soit-faisant «Communauté internationale» qui répugne ne serait autre chose que, en plus de leurs acolytes, que cet aréopage d’antipathiques dominants. Ces vampires continuent à sucer le sang frais des peuples qui refusent de lécher leurs caprices en ayant le culot d’arguer une norme internationale furibonde pour assurer leur survie nécessiteuse de l’effluve de chair carbonisée sous peine d’être asphyxiée. On a fait l’apologie de la mort de Kadhafi des libyens avec, après qu’il a été accueilli sous les vivats de ces sanguinaires qui l’ont tué dès que l’occasion s’est présentée. Aujourd’hui, le pays pleure de la mort de ce Kadhafi pas plus contesté par une partie de son peuple que le président Obama l’imposteur ou le président français, Sarkozy nazifié. Non nous faut-il de parler de la Côte d’Ivoire où son président M. Gbagbo arbitrairement arrêté et humilié sous les bombes d’encore de ce Sarkozy aux multiples versants funèbres. N’est-ce pas cet ange du trépas qui lança « M. Gbagbo et son épouse ont encore leur avenir en mains ». N’est-ce pas là, lui, le premier à annoncer sa soif du sang ivoirien ? L’international économiste, la grosse légume qui a “impressionné“ M. Sarkozy par son parcours, le fourrier de l’ivoireté, hélas, nommé dans un bain de sang par la « Communauté internationale » à la présidence de Côte d’Ivoire qui, depuis, s’enfonce de plus en plus dans l’abîme. Où est-elle cette « Communauté », celle-là qui avait bouché la trompette ? Elle est là, là-bas assise sur son fauteuil édénique, devant son écran géant, zieutant des morts tombés dans le sillage de ses balles, scènes de morts et de mutilés commentées par des journalistes venimeux.
L’atrocité généralisée est légitimée par le « droit international dévorant », présentée encore sous d’autres cieux sous des impulsions religieuses toujours pour occulter l’intention hégémonique. L’imposture de la religion rend la vie encore plus cruelle avec des guerres dites religieuses fourrées de racisme, de haine ethnique, de xénophobie, du nazisme redoré. Elle est devenue bouc émissaire pour justifier le dolorisme. Ces guerres occasionnent des scènes contre-religieuses (viol, exploitation, massacres…) ce qui les dépouille de toute leur sincérité en effet.
Tout est radical et erroné qui est extra-occidental : l’Islam blacklisté ; le barbu et terrorisme… Tout est inapte à la pacification qui est hors de l’Occident : l’Iran et le nucléaire. D'ailleurs ce dernier a-t-il fait Hiroshima, Nagasaki ou Irak ? A-t-il été au Vietnam ou en Afrique pour dépecer les populations ? Qui a arrosé du sang en 1977 le Camp de Thiaroye ? La route est systématiquement barrée à tout qui aspire à la prospérité tendant à les rivaliser avec des arguties bornées. Heureusement que le Grand Timonier ait su materner le Grand Timon ! Des groupes armés gavés des euro-dollars pour alimenter l’instabilité dans des régions « potentiellement » riches refusant de se laisser exploiter…
Mais cette réalité cuisante à laquelle l’on a droit d’assister_ tout le monde d’ailleurs_ mais aussi que nous, avons, aussi en Afrique ,le devoir de « v ivre » ne fait pourtant que de susciter en Nous (peuple terrassé) une réelle espérance que la « paix » dans le monde, la paix universelle dont l’ombre n’est jusque là réduite, par une bande de narcissiques, qu’à quatre petites lettres, qu’elles pourront être multipliées à autant de nombre qu’il y aura d’hommes sur terre. Que l’autonomie sociopolitique de l’Afrique n’est pas moins une chimère que l’ascension chinoise. Cette plausibilité a néanmoins un prix, un grand. Un prix mortifère qui nous permettra de mieux revivre !